L’incontinence urinaire par impériosité est un désagrément rencontré aussi bien chez les femmes que chez les hommes. Les signaux nerveux entre la vessie et le cerveau s’emmêlent et deviennent moins précis en avançant dans l’âge.
Quoique handicapant, ce trouble demeure souvent bénin avec une forte prédominance aux extrêmes de la vie : l’enfant et la personne âgée. L’incontinence n’est pas vraiment reconnue comme une pathologie courante malgré la constatation qu’un demi-milliard de personnes la subit dans le monde.
L’incontinence urinaire par impétuosité chez l’homme et chez la femme
Chez l’homme, les personnes concernées peuvent ressentir des troubles urinaires : le premier d’entre eux étant de devoir se lever plus d’une fois par nuit pour uriner. 20 % des hommes sont victimes de ces symptômes.
En grossissant, la prostate bloque partiellement le canal de la vessie, par lequel sort l’urine. Mais il peut s’agir de maladies neurologiques ou d’andropause. Chez la femme, les causes de l’incontinence sont les dommages neurologiques, les troubles médicaux, la ménopause et la grossesse.
Chez la femme, les organes qui modifient leur position dans le corps peuvent être source de problèmes. Certains cas particuliers où les fuites sont liées à une rétention d’urine dans la vessie. Celle-ci étant pleine en permanence, les fuites surviennent à la toux, à la marche, lors du rire, en portant des charges lourdes, elle est dite d’efforts.
L’incontinence par impériosité ne laisse souvent pas le temps d’arriver aux toilettes. Les mictions sont très fréquentes, de jour comme de nuit : on parle alors de pollakiurie diurne et nocturne. Une fois écartée tout coupable irritatif local (infection, tumeur, calcul ou obstruction) régional ou neurologique.
Les solutions
Vous pouvez « habituer » votre vessie à uriner moins fréquemment et à éviter de le faire la nuit. Les exercices de Kegel visent ce but. Ce sont les nerfs qui acheminent le message de la vessie au cerveau pour lui indiquer que la vessie est pleine, et le système nerveux indique à notre corps qu’il est temps de serrer ou de relâcher les muscles du plancher pelvien.
Un journal est d’abord demandé par votre praticien : la personne note l’heure, la circonstance et la quantité des fuites, ainsi que l’heure et la quantité des boissons absorbées. L’examen clinique est centré sur le périnée, appareil gynécologique chez la femme, urètre et prostate chez l’homme.
Un bilan urologique urodynamique permet d’analyser le fonctionnement de la vessie et du sphincter et ainsi de détecter l’hyperactivité vésicale. Traitement médicinal, pose de bandelette sous l’urètre, chirurgie et injection de toxine botulique viendront à bout de ces maux aussi insupportables qu’origine d’auto éviction sociale.